jeudi 30 mai 2013

Mon Trail des garcaiux

        Samedi après 4 h de sommeil me voila levé pour partir à Saint Perreux participer au Trail des Garciaux, un 28km. On dit souvent que la nuit précédente n'est pas la plus importante mais l'avant veille (celle là c'est faite en 2 fois), c'est pas gagné pour la course. Je me sens fatigué. Mes objectifs du jour sont tout de même de partir vite(prendre des risques) et d'essayer d'accrocher une place dans les 5 vu le plateau(Brelivet, Kervevan, Leray...).

        On arrive avec Steph 45' avant le départ,  le temps de discuter avec Didier Debray qui me présente les difficultés.
On s'échauffe 10' et je me présente sur la ligne. je suis surpris de ne pas voir Brelivet et Kervevan. A ce moment là je me dis qu'il y a un truc à faire mais ne change rien à mon plan.



     
       
14h le départ est donné. Je suis dans le groupe de tête tout de suite et contrôle notre allure sur le GPS 16km/h dans les premiers mètres. Les sensations sont bonnes. les premiers chemins présentent beaucoup de relance ca va vite. Au bout de 900m la première patate , je la prend au centre puis je vais chercher la corde sur le côté. J'arrive en tête en haut et commence à mener le petit groupe de tête dans lequel on retrouve P Leray, Arnaud Le Caer  notamment. Je mène 2-3 km sans chercher à les lâcher. Ensuite Arnaud Le Caer prend le relais et envoi dur, 16/17 à l'heure dans un chemin de remembrement puis c'est autour de Pascal Leray de mener.

      Tout le monde a l'air facile. Passage de l'échelle je suis 3ème. Dans la descente suivante grosse chute et grosse peur(le stress monte). Je prends 30m de retard et reviens à 10m. Je passerai devant au ravito car je ne m'arrête pas. Le stress me fait mal au bide et dans une descente(12ème kilo) comme à chaque fois j'ai une envie de vomir qui m'oblige à m'arrêter. Je perds rapidement 200-300m sur le groupe de 4. Je repars sur un rythme soutenu avec pour objectif de tenter de revenir même si je sais qu'ils vont plus vite que moi. Du côté de Saint Vincent sur oust je reviens sur un gars de Carquefou parti sans eau qui semble cuit (les crampes ne l'ont pas épargné). Je n'aurai plus les 3 en visu. Le manque de sommeil se fais sentir. Lles yeux me piquent, les cuisses aussi. Je gère aussi pour conserver ma place de 4. Je manque surement d'envie pour aller chercher devant. Passage à l'ile au pie,  pendant 7-8 kil on enchaîne les petits chemins les côtes les descentes. c'est vraiment sympa. A un moment je croise le 3ème. J'essaie de mesurer le temps qui me sépare de lui (je doit être à 2'). Je ne reviendrait pas. 22-23ème kilo passage du guet je suis toujours 4.
Dans la côte qui suit je ne suis pas sur du chemin et un mec revient à 100m.  On enchaîne sur une grosse partie technique avec des grosses patates, des perriers... pendant 1,5km environ. Le 5ème ne reviendra pas. La suite c'est gestion jusqu'au bout pour ne pas que ça revienne  Je passe des spectateur qui m'indique que je suis 5 ou 6ème. Bizarre personne ne m'a doublé.  J'arrive 6ème à l'arrivée et porte tout de suite réclamation et aurait gain de cause merci au 4è et 5è à l'arrivée pour leur honnêteté ainsi qu'au organisateur pour leur rapidité.






       En résumé , ce fut une course très bien organisé, bien fléché, technique par endroit bref rien à redire. une course à refaire. De mon côté et sans chercher d'excuse, la vie est ainsi faite mais la fatigue a eu raison de moi car j'avais été plus vite à Mezière. Je crois avoir trouvé la cause de mes désagréments gastriques. Outre le stress, c'est dans les descentes que le mal intervient surement du à un manque de gainage de la ceinture abdominale. Il y a un maintien moins bon des viscères. Affaire à suivre car ça pénalise beaucoup mes performances.

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